Miss Laurens in the place to be ~ Charlie

carte d'identité
Nom de famille Laurens
Prénom(s) Charlie
Surnom(s) Cha’ généralement
Age 26 ans
Date et lieu de naissance  Le 12 novembre, A Perth en Australie
Sexualité Bisexuelle. Ca t’as toujours paru évident, avant même d’être capable de mettre une étiquette sur ce que tu ressentais. Tu n’as jamais bien compris comment on pouvait choisir une relation en fonction d’un genre plutôt qu’une personne.
Métier / occupation Libraire - Gérante du tout nouveau tout neuf café Librairie de Mapple Town : “The Black Cat” Book Café
logement Un petit appartement, pas à couper le souffle mais que tu peux te permettre après avoir dépensé tes économies pour créer ton business.
Caractère
Tu es forte. Forte de ton ambition, forte de ton entêtement et de ta volonté à aller là où on t’attend le moins ; là où l’on jurerait que tu vas te planter. Tu exultes de confiance en toi - en approuve ce sourire en coin si souvent présent sur tes lèvres - tant que l’on reste sur ton terrain. Oh, tu ne t’estimes pas parfaite ou invincible, tu n’es pas stupide non plus, tu considères juste que si tu t’en donnes les moyens, il n’y a pas de raison que tu ne puisses pas réussir ce que tu veux faire.
Peut-on te le reprocher quand tu viens d’ouvrir le commerce de tes rêves du haut de tes 26 années ?
Pour rêver aussi, tu es douée. Créative, inventive ; tu fus une enfant pleine d’imagination, une adolescente la tête dans les étoiles, une jeune adulte à l’envie débordante de vivre de ses envies. Tu as foncé, la tête la première, au risque de finir dans un mur.
Tu t’es donné les moyens d’y arriver, qu’importe s’il fallait en baver pour ça. Tu n’es pas naïve, tu n’es pas née avec une cuillère en argent dans le bec : tu sais qu’il faut se donner pour obtenir ce que l’on veut. Alors, tes griffes accrochées à ton but final, tu t’es laissée exploitée le temps qu’il fallait et au final, sans doute que cela aussi, a aidé à te construire.
Aidé à créer cet esprit commerçant dont tu baignes tous tes clients. Consolidé ta conviction qu’on a rien sans rien, mais que le travail est récompensé. Construit ton ambition et l’idée que tu mérites d’être où tu es et plus haut encore.
Décuplé ton foutu esprit de contradiction aussi. Celui-là même qui, certes, t’as permis de construire ton business malgré les avis négatifs dont tu étais entouré ; mais aussi celui qui t’as causé quelques os cassés et autres conneries en tout genre à coup de cap ou pas cap dans ton adolescence. Celui que pourtant tu combat parfois, pour garder ton esprit ouvert à ce que tu ne connais pas, à ce qui ne t’es pas familier : cet inconnu qui t’intrigues tant et qui exacerbe ta curiosité. Les gens, les endroits, les cultures et les littératures sur lesquel.le.s tu n’es encore jamais tombée … Et puis ce monde qui cohabite contre le tien, dans le tien, sans vraiment te toucher et que tu effleures à peine du bout du doigt depuis ton installation à Mapple Town.
Le monde sorcier. Ah, la magie t’a toujours intéressée, intriguée. Les rites et les croyances, les superstitions des humains comme les autres, les phénomènes paranormaux. Tout un univers que tu as toujours considéré réel sans vraiment savoir en dessiner les frontières et qui s’ouvre à toi désormais. Et tu brûles d’envie d’en savoir plus, parce qu’au fond, tu restes une enfant avide d’apprendre, de savoir.

D’un naturel spontané, il n’est pas difficile de lire chacune de ses émotions au creux de tes yeux bruns ; tu n’as jamais su cacher vraiment ce que tu ressens à ceux qui savent lire dans ton regard.
Ou à ceux qui savent taper où ça fait mal. Tu es d’une susceptibilité sans nom Charlie, peut-être un effet secondaire de ton ambition. Tu grinces des dents, grogne et frappe à coup de sarcasme parfois un peu disproportionnés par rapport à la blessure qu’on t’as infligée - mais pas à la douleur que tu es persuadée de ressentir à l’instant où l’on te blesse. Et tu t’en veux après, lorsque tu réalises que les mots ont dépassés ta pensée, souvent sans être capable de marcher sur ta fierté pour t’excuser pour autant.
Mais ces défauts, tu les dissimules, tu essayes de les faire oublier, derrière l’éclat d’un rire spontané, derrière un sourire sincère et amusé. Sagement dissimulés sous cette joie de vivre que tu t’es construite au fur des années, bien plus par décision de voir la vie du bon côté que par optimisme inné. La vie est assez compliquée et pleine d’emmerdes pour que tu t’en rajoutes consciemment à toi-même.

Connaissance de la magie
Connaissez vous l'existence de la magie ? Affirmatif
Si oui, comment en as-tu eu connaissance ?  Tu es persuadée qu’il existe une forme de magie dans le monde depuis toujours, honnêtement. Tu n’as pris conscience d’à quel point tu avais raison que depuis quelque temps cela dit, le jour où ton ami d’enfance à malencontreusement gaffé devant toi et qu’aucun de vous n’a finalement eu envie que cette réalité s’efface de ton esprit.
Comment réagissez vous à l'existence de la magie et des sorciers ? Avec un mélange de “j’en étais SURE” et d’une curiosité infinie face à ce monde qui t’es inconnu.i
animal de compagnie
Nom de l'animal Merlin
Race Les véto disent “chat européen”. Concrètement c’est à traduire par “chat de gouttière”
Description physique Noir, noir, noir, le poil plutôt long, bien qu’il soit loin d’un angora, et des yeux d’un vert que tu trouves sublime.
Description moral Ce chat est le chill incarné. Tu ne sais pas trop comment le décrire autrement. Il se laisse vivre, est content de t’avoir (tu supposes en tout cas, la boule de poil étant généralement caline avec toi) et considère ton appart et la librairie comme son territoire.
Comment vous l'avez trouvé ? Une chatte errante enceinte retrouvée par une amie à toi et bien que l’amie en question ait eu la bonne idée de laisser la maman rejoindre un refuge, tu n’as pas su dire non aux ronronnement de ce petit là, lorsque tu es allé les voir avec elle. Il t’as juste adopté et tu as suivi le mouvement.

Be afraid … and do it anyway
Tu n'estimes pas avoir eu une vie passionnante. Pour dire vrai, tu serais plutôt du genre à considérer que ce que tu as vécu jusqu'à présent n'était que le prélude à la partie enfin intéressante de ton existence.
Tu es née sur le littoral Australien, à Perth, durant un chaud mois de Novembre. Ta mère seule dans la chambre d'hôpital alors qu'elle accouchait, ton père n'ayant pas pu se libérer pour l'accompagner. Tous les patrons ne sont pas sensibles à l'arrivée d'une nouvelle vie dans ce monde, il faut croire. Et John, conscient d'être la seule source de revenu pour désormais trois le temps que tu grandisses, n'avait pas pour intention de fâche le-dit boss.
Concrètement “papa travaille et ne veut pas fâcher son patron” est un fait qui a accompagné ton enfance. Loin de toi l'idée d'en vouloir à ton père - tu es plutôt contente d'avoir pu manger à ta faim et de n'avoir jamais eu l'impression de manquer de quoi que ce soit en grandissant - mais ça n'en reste pas moins une réalité.
Erin quant à elle t'a éduquée à être une jeune fille pleine de vie, a toujours encouragé ta curiosité, ta confiance en toi. Ta passion pour les livres t'es sans doute arrivée grâce à elle et son rituel d'histoire du soir. Une habitude que vous avez gardée jusqu'à ce que tu quittes la maison, la transformant en moment lecture à deux dès que vous aviez du temps dans la journée. Les années passant tu t'es mise à lire pour elle autant qu'elle lisait pour toi.
Ta curiosité face à l'inconnu et ta volonté de croire dans une forme de magie, elles, viennent définitivement d'un de tes amis d'enfance. Une bouille adorable qui avait la fâcheuse tendance à attirer les phénomènes étrange, bien qu'à l'époque, il ne t'ait jamais vraiment confirmé qu'il s'agissait là de magie au sens le plus littéral du terme.

Tu ne penses pas avoir à te plaindre de ton enfance. Il y en de meilleures, sans doute, mais tes parents t’ont apporté tout ce qui leur était possible de t’apporter, tu étais aimée, bien entourée ... et tu ne penses pas t’en être trop mal sortie au final.

C’est au lycée que tu as réalisé ce que tu voulais faire, lorsque la librairie de ton petit village non loin de Perth a fermé et que tu t’es retrouvée avec une impression de manque que tu n’avais pas prévu. Honnêtement, avant d’être privé des discussions avec son propriétaire, de ses conseils et du temps passé le nez entre les pages poussiéreuses des bouquins d’occasions juste à côté de chez toi, tu n’avais sans doute pas réalisé à quel point tu aimais cet endroit … ou à quel point tu avais envie de procurer ça aux autres.
Tu as appris à utiliser ton entêtement comme une force lorsque tu as commencé à évoquer l’idée d’ouvrir ta propre librairie. Il fallait bien ça pour slalomer au milieu des retours négatifs que tu as pu rencontrer. Papa et maman ne manquaient pas d’envie de croire en toi, mais ne voyaient pas bien comment tu pourrais obtenir les fonds pour ouvrir ton propre commerce. Et bien sûr, le monde entier semble toujours bien plus informé que les premiers concernés lorsqu’il s’agit de dessiner l’avenir d’un lycéen.
Tout juste ton diplôme obtenu, tu as donc commencé à enchaîner les boulots : vendeuse, serveuse, barista … Tu as fait tout ce qui s’offrait à toi, ton salaire divisé entre tes parents et tes économies. Et il t’aura fallu huit ans pour constituer un apport suffisant pour convaincre un banquier de t’accorder un prêt pour le reste. Huit ans pour trouver le local parfait, pour finaliser ton plan de business. Huit ans à y croire et à chuchoter à ton nouveau meilleur ami à poil que tu peux le faire - Merlin est le meilleur pour écouter tes monologues.

Il existait déjà une librairie à Mapple Town avant que tu y mettes les pieds. Un lieu des plus classiques, que tu avais bien l’intention de remettre à ton goût. Une semaine après que la vente soit conclue, le bâtiment a aussitôt fermé, la pancarte “changement de propriétaire, travaux de réouverture” occupant la devanture pour plusieurs mois.
Plusieurs mois durant lesquels ta vie a été chamboulée de plus d’une manière. L’envol du nid parental, la joie des recherche d’appartement à côté de ton nouveau bébé, le déménagement, l’excitation et la peur mêlée face à l’idée d’être ton propre patron et puis … Et puis la vérité sur un tout nouveau monde.
Voir léviter une étagère qui aurait dû te tomber sur le coin de la face fut une expérience déconcertante, même pour ton ouverture d’esprit. Le visage plein de culpabilité et les yeux criant “eh merde” de ton ami d’enfance en revanche restent un régal pour ta mémoire. Les explications qui en ont suivi, tes cris de joie, d’excitation, tes quinze milles questions et ta promesse de ne pas en toucher un mot au reste du monde “moldu” te semblent la réaction la plus appropriée.
Alors, oui, d’un certain côté, il te semble bien que le début de ta vie n’étaient qu’un préambule pour ces instants qui marquent le commencement de ton histoire.
Et ce n’est pas le battement incessant de ton cœur qui dira le contraire, tandis que tu enlèves enfin la pancarte devant ta librairie, faisant un pas en arrière pour admirer ton chef d’oeuvre.

“The Black Cat - Book Café”.
Merlin approuve le nom, tu en es certaine.