Perdu dans la forêt [Terminé]

carte d'identité
Nom de famille Oakenhoof
Prénom(s) Tyderus
Surnom(s) aucun n’est prononcé devant lui.
Ascendance Pur
Age 32 ans
Date et lieu de naissance Quelque part dans la forêt
Sexualité joker
Métier N’occupe aucun emploi chez les humains.
logement La forêt
Caractère
“Tyderus? Bah c’est un centaure quoi. Le genre de créature tellement fière que vous pouvez pas discuter avec sans prendre un coup de sabot.”
Telle est la description qui ressortira le plus souvent si vous interrogez les quelques personnes qui ont eu une chance de l’approcher. Et c’est une description qui a le don d’exaspérer le concerné au plus au moins. Oui, il est fier. Fier de ce qu’il est et de ce qu’il a accompli, fier d’être un centaure et c’est une fierté qui va d’autant plus s’exprimer face à ceux qui tentent de balayer ça d’un revers de la main. Les humains, pour ne pas les nommés, vous aurez compris. En particulier ceux qui tentent de s’imposer et d’imposer leurs manières de faire. Les pires ceux là.

En vrai alors?
Certes Tyderus est un peu froid au premier abord mais à moins de l’avoir vraiment énervé, il n’est pas vraiment méchant. Il est simplement un peu bourru dirons nous, quelque peu perdu dans un monde qu’il est obligé de découvrir. S’il parle peu, il vous suffira d’être un peu observateur de son comportement pour percevoir ses pensées. Il ne cache pas vraiment ce qu’il pense. Un croisement de bras et un reniflement? Ce que vous dites ne lui plait guère. Il commence à taper du sabot sur le sol? Vous l’agacez royalement. Après si vous persistez ne venez pas vous plaindre.

Pour ceux qui sont un minimum respectueux et correcte, en revanche, pas de souci. Ils découvriront avec un peu de patience que le centaure est quelqu’un de curieux de nature, intéressé par tout ce qu’il ne connaît pas et ayant soif de connaissances, même à 32 ans. Habitué à être avec son clan, il ne vit pas spécialement bien la solitude mais ne peut guère faire autrement. Il peut être également qualifié de “naïf” dans le sens où les moeurs humaines lui sont totalement inconnues. Ce qui pour un humain est logique devient un mystère pour lui.
Son domaine à lui, ce sont les plantes. Il vous renseignera sans problème si vous venez lui poser des questions. Tout comme il maîtrise la chasse. Certains élèves ont envisagé de l’aborder pour lui demander des cours particuliers en botanique mais il faut parvenir à sauter le pas. Par contre, inutile de le questionner sur les étoiles et l’avenir. Même si, comme tous les centaures, il a une prédisposition, son intérêt pour la question s’approche du néant absolu.

Baguette Magique ---
Bois ---
coeur ---
longueur ---
caractéristiques ---
animal de compagnie
Nom de l'animal ---
Race ---
Description physique ---
Description moral ---

questions en plus
Miroir du Riséd La vision d’un foyer simple mais chaleureux, invitant à la tranquillité et la relaxation, ou il n’aurait à craindre rien ni personne.
Amortentia La terre rendue humide par la pluie, l’odeur du bois et de diverses fleurs (le parfum de sa compagne) ainsi que celui des vieux livres.
Patronus ---
Epouvantard Lui même… Mais avec deux jambes bien humaines à la place de son corps de centaure.
Riddikulus ---
capacité Habitant la forêt, il est versé dans l’art des soins par les plantes. Il connaît également la faune, un minimum

”...”

La tribu Oakenhoof est une tribue nomade. Autant que ce peut sur l’île qu’est l’Australie bien entendue. Mais du coup la première partie de la vie de Tyderus est faites de voyages autant qu’il s’en souvienne. Rien de bien passionnant en soi pour le petit centaure qui vit tranquillement sous la coupe de sa mère, alternant entre apprentissage de la chasse, des astres, et jeux avec les autres enfants,  jusqu’à son adolescence et le rituel de passage à l’âge adulte où il se retrouve “contraint” de prouver sa valeur en tant qu’adulte en partant chasser et en vivant à l’écart de la tribu. Quelque chose d’un peu compliqué à vivre sur le coup mais qui lui permet d’être pleinement reconnu. Et puis entre nous, avec le temps qui est passé, ce n’était pas si grave que ça et il est même plutôt fier de la prise qu’il a ramené ce jour là. Pas la plus grosse ni la plus impressionnante, mais qu’importe.
Et c’est le retour au train train de vie lambda. La vie de la tribu, la chasse, et il commence à s’intéresser au domaine de prédilection de sa mère: les plantes. Herboriste et “soigneuse” du village, il retourne sous sa coupe en tant qu’étudiant cette fois avec d’autres centaures afin de parfaire ses connaissances et de prendre un jour (peut être) sa relève. C’est dans ces conditions qu’il se retrouve parfois à s’éloigner une nouvelle fois de la tribu afin d’aller récupérer certaines plantes spécifiques. C’est aussi de cette manière qu’il comprend un peu la “rogne” qui s’est emparé des plus anciens de la tribu, à constater que les humains grignotait jour après jour un peu plus leur territoire malgré les accords. Est ce que pour autant ils allaient essayés d’en discuter?

Non.
Et cette question constituait un genre de tabou. Les humains, moins on les voyait et mieux on se portait. Interagir avec eux? Cette simple idée faisait bondir la tribu entière. C’était une disgrâce passible de bannissement. Donc on serrait les dents. On ralait. Si un imprudent avait le malheur de fouler leur territoire et de faire leur rencontre. Aie pour lui. C’était la vengeance mesquine.

Tyderus n’a jamais discuté cette règle. Ça aurait été inutile de toute façon. Lui termine son apprentissage et commence à s’impliquer comme “guérisseur” avec deux autres centaures, nouvelle source de fierté pour lui. Dans le même temps, il a fait la rencontre de Maerissa après que celle ci soit venu le voir pour une blessure suite une chasse malencontreuse, jeune femme dont il tombe amoureux et finit par courtiser. Pour son plus grand bonheur, celle ci accepte ses avances et les deux centaures commencent à envisager une vie commune.
C’était sans compter sur les aléas de la nature qui se manifesta sous la forme d’une épidémie étrange qui s’empara de quelques un des membres de la tribu. Le cas, tout d’abord isolé, finit par s’amplifier a une bonne moitié des membres. Le problème étant que les remèdes classiques n’ayant aucun effet, les guérisseurs se retrouvent rapidement désemparés et à court de solution.

Tyderus ne sut trop comment l’idée s’imposa petit à petit dans son esprit mais bientôt il fut convaincu qu’il devait chercher une solution ailleurs. Après un long moment d’hésitation, ce fut finalement lorsque Maerissa tomba malade à son tour qu’il se décida à franchir le pas de l’interdit et à partir demander “de l’aide” (ou plutôt, à acquérir de nouvelles connaissances nécessaires à la guérison de la tribu) ailleurs et plus précisément chez cette race tant haïs des siens: les Hommes. Cette quête fut un franc succès. Pas que ce fut facile d’aborder les hommes, pas que ce fut facile d’obtenir ce qu’il désirait, mais il y parvint. Lorsqu’il revint avec ce qui était nécessaire, les dégâts étaient là mais pas irréparables et Maerissa toujours vivantes.
Il savait cependant trop bien ce que sa décision allait lui coûter. Lorsqu’ils apprirent la source de leur guérison, il fut banni de la tribu et un peu désemparé, pas vraiment habitué à la solitude, il se retrouva à errer du côté des hommes avec qui il discute de temps à autre. Il ne comprend pas vraiment leurs moeurs, s’agace assez vite du traitement de certain, mais au moins il peut discuter ou interagir avec d’autres créatures.

Il ne regrette pas son geste, non. Ne le regrettera jamais.
Même si le sacrifice reste amer.