Impitoyable innocence ◊ Ft. Eden

carte d'identité
Nom de famille Crescent-Welkin. Welkin, le nom d’un empire financier dont je suis le seul héritier. Crescent, le nom d’Alvaro, l’homme qui m’a volé ma vie, mon époux, un sorcier, celui qui m’a envoûté.
Prénom(s) Eden. Kamui, c’est comme ça qu’il m’appelait.
Surnom(s) -
Age 26 ans.
Date et lieu de naissance 25 Janvier 1993 à Edimbourg au Royaume-Uni.
Sexualité Hétérosexuel, quand bien même mes huit dernières années furent passées dans les draps d’un homme.
Métier / occupation Héritier de l’empire Welkin en Australie.
logement Un vaste penthouse au cœur du quartier des affaire de Center City à Mapple Town.
Caractère
⋆ Doux comme un agneau, pour ne pas dire tendre ⋆ Beaucoup trop patient ⋆ Terriblement naïf et vulnérable ⋆ Le cœur sur la main ⋆ Trop gentil pour son propre bien ⋆ Compatissant au possible ⋆ Optimiste jusqu’à la racine ⋆ Ne supporte pas l’injustice – et a tendance à vouloir défendre les gens même à son propre péril ⋆ Ce n’est pas pour autant une tête brûlée ⋆ Passe trop de temps à réfléchir et se remettre en question ⋆ Est une créature d’anxiété qui se cache derrière ses sourires ⋆ Lit particulièrement bien les gens et fait preuve de beaucoup – trop – d’empathie ⋆ Sensibilité à fleur de peau très bien contenue ⋆ Emotif et beaucoup trop sensible ⋆ Parfois susceptible mais s’en cachera ⋆ Poli et déraisonnablement attrayant en public ⋆ Trop bien élevé et parfois ça lui donne un air un peu coincé ⋆ Très premier degré ⋆ Prend les choses très à cœur même quand ça ne le concerne pas ⋆ Aime à crever ⋆ Tendance profonde à se déprécier ⋆ Dans la lune au réveil – ne pas énerver sinon il mord – autrement plutôt câlin ⋆ Excellent menteur malgré lui ⋆ Beaucoup trop crédule quand bien même il est extrêmement méfiant désormais ⋆ Mange comme un oiseau ⋆ Introverti malgré une capacité à sociabiliser assez développée ⋆ Tient très mal l’alcool ⋆ Asthmatique depuis tout petit ⋆ N’est pas très ami avec les odeurs fortes ⋆ Terrifié par la magie ⋆ Brisé par son mariage ⋆ Il porte plusieurs cicatrices ⋆

Connaissance de la magie
Connaissez-vous l'existence de la magie ? Oui. Tout a commencé avec un philtre d'amour.
Si oui, comment en as-tu eu connaissance ? Après une crise d'asthme incontrôlable, j'ai du être emmené à l'hôpital. Après trois jours sans contact avec l'extérieur, l'envoûtement s'est levé. Ma vie m'avait été arrachée par les mains d'Alvaro. Un homme narcissique dont le seul intérêt était celui de ma fortune. Se glisser entre mes jambes n'était probablement qu'un plus.
Comment réagissez-vous à l'existence de la magie et des sorciers ? Une perte de contrôle et de confiance dans ce monde. Se réveiller d'un cauchemar où le mensonge est plus puissant que toutes les forces existantes, une détresse totale et inexplicable.

Pour le meilleur et pour le pire.
L’Australie n’a jamais été l’endroit où je pensais finir mes jours. Dans ma tête, les choses s’arrêtaient éternellement à l’Europe. Le choix de te suivre en Espagne ne m’effrayait pas. En France, si c’était là que ta carrière t’emmenait. En Angleterre, si l’accent britannique que tu aimes tant avait fini par ravir ton cœur. Tu étais mon projet, mon avenir, mes ailes, mon futur. J’ai tout donné pour toi, mes espoirs, ma confiance, ma vie, mon cœur. Tu es ce qui m’est le plus précieux. Un cadeau du ciel, une bénédiction. En toute innocence, j’ai voulu croire que toi et moi ce serait pour toujours. Que tes vœux sur l’autel étaient sincères. Que devant Dieu tu m’avais vraiment ouvert ton âme entière.

Le jour où je t’ai rencontré, tu étais un simple comédien. Un acteur de talent en quête d’une carrière fascinante. Je me souviens encore du goût du champagne dans la flûte que tu m’as tendu. Du sourire rayonnant que tu m’as lancé, et la façon que tu as eu de renverser mon monde. Tu m’as passé la bague au doigt. Tu m’as fait oublier la saveur amère de l’échec. D’une famille qui ne nous comprend pas. Tes larmes sur mes lèvres, et le goût des tiennes sur les miennes.

Le monde se tenait à nos pieds. Les mots avaient perdu leur sens loin de toi, le monde avait cessé de tourner à part pour toi. Je me souviens de ta voix douce et des compliments que tu parais à tout va à mon égard. La passion qui émanait de toi lorsqu’à mi-mot tu dévoilais la langueur de nos ébats. Je suis resté là, transi d’amour, fou de toi. Je me souviens des fleurs que tu m’offrais, des sérénades que tu me chantais. De l’encre bouclant la dernière lettre de nos initiales jointes. Tu étais mon oxygène. Ma raison d’être.

Que reste-t-il aujourd’hui ? La méfiance, la perte de confiance, la trahison, la répulsion. Toi et les tiens m’avez trompé. Un enchantement, un envoutement. Tu m’as berné, volé, poignardé. Tu étais un simple comédien, un acteur de talent en quête d’une carrière fascinante. J’étais le riche héritier, le bachelor que les oiselles du beau monde voulaient s’arracher. Et c’est toi qui as gagné. Je me souviens du goût du champagne dans la flûte que tu m’as tendu. Celui de ce philtre d’amour que tu n’as cessé de me donner pendant ces huit dernières années. Souillé, trompé, décharné. Tu m’as lancé un sourire carnassier, et tu as renversé mon monde. Tu m’as passé les chaînes au cou, tu as fait de moi ton prisonnier. Tu m’as fait découvrir la saveur amère du mensonge, de la tromperie, de la manipulation. Ma famille c’était toi, et je ne comprends toujours pas. Mes larmes sur tes lèvres, le goût des miennes sur les tiennes.

Tu as mis mon monde à tes pieds. Les mots n’ont plus de sens, mon monde tu l’as étouffé dans le voile de ton mensonge. J’aurai aimé oublier chacun de tes mots, chacun de tes gestes. Oublier combien ta voix suave relatant nos ébats à tes collègues me semblait douce et envoutante. Combien ma vie tu l’as étalée aux yeux de tous et moi, je suis resté là, transi d’une idylle inconnue. Je me souviens des fleurs arrachées dans le jardin, des menaces fallacieuses que tu m’imposais. De l’encre traçant le nom des miens lorsque je t’ai cédé mon héritage. Tu es mon venin. La raison de mon mal-être.